Pour la réalisation d’un faux plafond, la pose de plaques de placo est la solution idéale. C’est à la fois très pratique, esthétique et peu onéreux. Cela permet de masquer un plafond en mauvais état. Lorsque le plafond d’origine présente de nombreux défauts, le plafond suspendu contribue à cacher les différentes irrégularités. C’est également un moyen d’optimiser l’isolation thermique et phonique du local en rénovation. Par la même occasion, le faux plafond permet d’aménager un plénum accessible pour loger des conduits et des fils électriques. Vous pouvez ainsi installer facilement des leds ou des rampes lumineuses pour renforcer l’éclairage de la pièce. La mise en œuvre d’un plafond en plaques de plâtre permet, en outre, de dissimuler des canalisations de chauffage ou d’eau. En termes d’optimisation de l’espace, cela vous aide à donner l’illusion de volumes à la pièce et de délimiter les espaces. Outre ses nombreux avantages, ce type de faux plafond est facile à mettre en œuvre. Nous allons voir dans la suite de l’article les différentes étapes de la pose d’un plafond en placo.
Choix des matériaux
Pour vous qui envisagez de faire un faux plafond, le placoplatre est la meilleure solution qui s’offre à vous. À l’inverse du plafond tendu, ce matériau ne requiert pas de techniques trop complexes. Pour que le rendu soit parfait et pour que l’isolation soit optimale, il faut que la mise en place du plafond en placo soit faite par des plaquistes qualifiés.
Ces types de travaux demandent de la minutie et de la rigueur, il est toujours préférable de faire appel à une entreprise spécialisée comme HALDRIC, à Commercy.
Choix des couleurs
Pour un rendu esthétique, optez pour la bonne couleur pour votre faux plafond. Pour faire simple, choisissez le blanc mat, ou bien une couleur très claire. Cela va éclaircir la pièce et donner l’impression qu’elle est grande.
Le matériel nécessaire
Avant de détailler les étapes de la pose, munissez-vous du matériel nécessaire. Pour réaliser un plafond en placo, il vous faut une ossature métallique. Il y a également des éléments indispensables tels que les plaques de revêtement pour servir de parement. Ce sont les éléments apparents de l’installation. Ensuite, les suspentes sont nécessaires pour soutenir le poids du faux plafond. Enfin, on a besoin des profilés ou des tasseaux qui peuvent être en bois, en plastique ou en acier galvanisé. Ceux-ci permettent de fixer les plaques de revêtement.
Les étapes de mise en place
Avant d’entamer les travaux, il est important de prendre les mesures complètes de la pièce à rénover. Cela vous est utile afin de préciser la quantité de matériaux nécessaires. Une fois que vous savez la surface totale de la pièce, vous pouvez déterminer le nombre et la longueur de plaques de placo et de fourrures nécessaires.
Ensuite, délimitez la distance entre le plancher porteur et le faux plafond. Cela varie de 5 à 30 cm, en fonction des dimensions de l’isolation.
Après cela, marquez les murs avec le même espacement pour constituer un repère visible. De là, vous pouvez fixer les suspentes, tout en respectant la distance de marquage préalablement réalisée sur le mur.
Par la suite, sciez les profilés en métal et fixez-les aux suspentes. Veillez à ce que tout soit bien horizontal en vérifiant à l’aide d’un niveau à bulle.
Il faut maintenant faire pénétrer le câblage électrique et l’isolant.
Pour finir, posez les plaques de revêtement. Assurez-vous que tout soit bien régulier, sec et propre. Commencez d’abord par les plaques complètes, puis poursuivez avec les découpes.
Pour réussir vos travaux, il est préférable de sortir tous les meubles, ou du moins, libérer le centre de la pièce. N’oubliez pas de recouvrir votre mobilier de bâches.